QUELQUES PROJETS

PARTENARIAT AVEC LA FONDATION KIABI, DHAKA, BANGLADESH

L’objectif principal de ce projet, conçu en partenariat avec la Fondation Kiabi, est de co-construire, avec celle-ci, une démarche et des actions répondant durablement aux enjeux d’éducation et d’autonomie des familles et particulièrement des ouvrières de la région de Dhaka.  Il s’appuie sur la logistique de terrain assurée par HOPE worldwide Bangladesh. L’objectif est la professionnalisation d’ouvrières au Bangladesh. Il a concerné environ 400 jeunes femmes en formation initiale et en formation de reconversion professionnelle en 2019. Le projet comprend 4 axes : • La formation technique aux métiers textile (couture et confection) • La formation à l’Anglais et au soutien de l’éducation des enfants • Le financement des salaires et des frais de gestion de l’école • La mise en place d’un système de micro-crédit et accompagnement à l’auto-entrepreneuriat des femmes à la sortie de leur formation 

Témoignage de Sohagi
Sohagi est de Bogra au Banglasesh. Elle vit avec son mari et son fils. Ils avaient une vie très difficile. Ils leur arrivait souvent de ne pas manger pendant de plusieurs jours parce que son mari n’avait pas de travail. Sohagi travaillait en faisant des ménages. Mais ce n’était pas suffisant et elle a décidé d’aller à Dhaka pour une vie meilleure. Elle frappait à toutes les portes d’usine mais elle était rejetée car elle n’avait pas de formation.Puis elle a découvert le Centre de Formation Professionnelle HOPE. C’est ici qu’elle a appris les bases de la couture industrielle. Maintenant, elle a un travail et mène une vie heureuse.

Ary Elatra est une école pour enfants et jeunes adultes présentant un handicap visible ou invisible, créée en 2012. Elle est gérée sur place par l’association « Des projets et des Ailes » soutenue par HOPE Worldwide France. Les objectifs sont les suivants :
• Construire des programmes et des outils éducatifs adaptés à destination de jeunes ayant un handicap visible et/ou non visible.
• Permettre à ces jeunes d’accéder à des formations qualifiantes puis à un emploi et ainsi valoriser leurs compétences.
• Développer des outils et des programmes de formation à destination d’écoles dans des villages isolés, en partenariat avec les acteurs locaux de l’ éco-tourisme.

Elle propose un parcours en 4 grandes étapes :
• Scolarisation de toutes formes
• Formation professionnelle adaptées
• Mise à l’emploi encadrée
• Indépendance protégée

Ce sont les mêmes grandes étapes de la vie d’une personne normale, mais adaptée à une personne différente par son handicap. Le challenge qu’elle s’est donné est de le faire, non seulement à Madagascar, mais aussi en respectant les normes internationales pour permettre la transversalité des pratiques et des accompagnements, pour rendre possible une mobilité hors frontière.

Témoignage de Christian

Christian est un des plus âgés de nos bénéficiaires, il a aujourd’hui 30 ans et s’épanouit avec fierté malgré son syndromes de Williams Beuren. Il suit notre programme jeune adulte qui a pour objectif d’accompagner les jeunes dans la recherche d’un savoir-faire révélateur de talent. Il s’investit beaucoup auprès des plus jeunes, son hypersensibilité lui permettant de rentrer en communication avec nos bénéficiaires non verbaux. Son talent, c’est sa sensibilité au service des autres. Son âge et sa tendresse font de lui le grand frère qui soutient le projet de chacun.

ÉCOLE ARY ELATRA, TANANARIVE, MADAGASCAR

ORGANISATION DE MARAUDES, PARIS, FRANCE

Organisation de maraudes pour apporter chaleur humaine et répondre aux besoins matériels (nourriture, produits d’hygiène et vêtements). Conseils et orientation vers les structures adaptées. Action menée en partenariat avec l’association « ça vient du cœur ».

Témoignage de Laurence, bénévole

Les sans-abris et leur misère extrême me faisaient peur, alors je détournais le regard et passais à autre chose. ll y a une dizaine d’années, je prends la décision de changer mon regard et de participer à des maraudes… Je découvre alors des histoires qui me touchent, de la détresse, de la résignation, du besoin de considération, du regard bienveillant des autres, de lien social, mais aussi parfois un optimisme surprenant, et souvent de la reconnaissance, peut-être même plus qu’ailleurs… et enfin le besoin viscéral de se sentir utile…L’un d’eux m’a dit un jour : « Si l’on vous attaque dans mon quartier, je serai là pour vous défendre… ». Il est certain que je reçois bien davantage que ce que je donne.

En partenariat avec un centre social, animation d’après-midis pour les enfants du quartier ; ce projet destiné à créer du lien social évoluera avec l’intégration du bilinguisme dans les ateliers. Il mobilise les bénévoles de l’association.

Témoignage de Fabienne, bénévole

Ateliers cuisine, participation à l’animation d’ateliers musique (confection d’instruments à partir d’objets récupérés, puis concert au grand air) et même une sortie au parc aquatique,… mais surtout une présence régulière et « fun » auprès d’un groupe d’une dizaine d’enfants du collège (dont un jeune autiste), habitant un quartier dit « difficile » : voilà en quoi consiste le rôle des bénévoles auprès du centre social. De vrais moments de plaisir, avec parfois des moments d’échange profonds sur la vie, les copains – des instants qui montrent combien la présence d’adultes bienveillants auprès des jeunes est importante, même si l’on a l’impression que c’est une goutte d’eau dans un océan.

ANIMATIONS POUR ENFANTS, LYON, FRANCE